Balade de reprise du 14 avril 2013

Compte rendu de la balade de reprise du dimanche 14 avril 2013

 Cela faisait trop longtemps que l’hiver persistant, la météo calamiteuse et les jours raccourcis contraignaient la majorité des deux roues d’entre nous à une hibernation prolongée.

Programmée depuis le début de l’année, la balade de reprise de la saison moto promettait beaucoup d’enthousiasme et de bons moments, pour peu que le soleil daigne être de la partie.

Prise en charge de main de maître ,(comme à l’accoutumée) par Pascal, un ancien de la Fédé rompu à ce genre d’exercice, l’organisation de la balade avait débuté par une reconnaissance du parcours sous une météo laissant craindre le pire.

Le dimanche 14 au matin, une petite trentaine de volontaires se retrouve à piaffer devant le local de la mutuelle des motards / FFMC. Les indicateurs de la météo nationale sont tous au vert.

Pourtant, malgré l’optimisme annoncé, le soleil tarde à percer la couche nuageuse. Les tenues arborées sont loin des blousons estivaux de type « airflow » & Cie. Cuir et pantalons doublés sont de rigueur (la veille il a plu à seaux toute la fin de journée, et les prévisions de grand soleil nous semblaient alors fort fort fort lointaines).

La plus jeune a 12 ans, le plus agé a passé les 60 tours de pendule.

Machines de tous genres (pas de supersportives, pas gâtées sur ce genre de parcours) :  Custom, roadster, GT, trail, ancienne,

de toutes cylindrées : de la 125 à la 1400,

de tous ages : de l’antique 500 de notre Raymond à la plus récente GT

pilotes multi générationnels : de Lucas fraîchement doté de son papier rose à nos anciens bourlinguant depuis plus de 40 piges en deux roues.

Habitués des rencontres FFMC ou inconnus venus partager ce moment de convivialité.

Bref, quand le chef donne le signal du départ, à 9 heures passées, c’est un mélange hétéroclite de machines, pilotes et expériences qui prend la route.

Le temps pour Patrice de remplir à la bourre le bidon de sa Kawette (voilà ce que c’est que d’être catapulté webmaster du nouveau site FFMC 76, on a plus le temps de rien), et c’est un cortège de 23 motos qui s’étire pour sortir de Rouen.

On prend le temps de savourer les bords de seine, et on est pas les seuls : une balade, certainement organisée par la concess’ Triumph – Ducati de Déville (au vu des machines du groupe) croisera notre itinéraire une paire de fois.

Je ferme le convoi, et finis par le perdre quand un groupe de motards en baguenaude m’arrête pour me demander s’ils peuvent se joindre à nous (ils connaissent la fédé). Le temps de les entraîner dans mon sillage, et je cavale au pif afin de retrouver le gros du troupeau (non Choupi, c’est pas de toi que je cause…).

Peine perdue. On s’arrête faire le point , et tenter (sans trop d’espoir) de joindre par téléphone un des membres du groupe. Miracle ! ça décroche….. Ils sont arrêtés à 500 mètres de nous, en attente de traverser la seine au bac de la Bouille.

Ouffffffff….. Dieu existe donc.

Ca m’aurait vraiment gazé de devoir renoncer, aux simples prémices d’une balade si prometteuse.

Bon, on ramarre les touristes qui se font hâler au bord de l’eau. Car voilà la bonne nouvelle du jour : le soleil commence à montrer son nez, et peu à peu l’épais tapis de nuages se déchire pour laisser apparaître un ciel de plus en plus bleu.

Le temps de se payer une micro croisière sur la seine (dans le sens transversal : ce fut bref, mais bon), et on repart « groupir », cette fois ci sur la rive gauche. Finalement le petit groupe de dernière minute nous abandonne là, ils filent vers Honfleur et pensaient que nous en faisions de même. Pascal leur a expliqué que non.

J’aurais été, pour ma part, bien incapable de leur donner la moindre information à ce sujet, ignorant totalement le point de chute de notre sortie. Je fais confiance à notre bon Pascal, il connaît suffisamment son affaire, pour nous emmener là où c’est chouette.

On s’arrête à St Ouen de Thouberville, pour que les distraits (dont je fais partie) puissent dévaliser la boulangerie locale, puis un peu plus loin dans la nature, afin que dames, messieurs et compagnons quadrupèdes, trouvent un terrain pour soulager leur vessie encombrée, ou remplir leur boîte à fumée trop longtemps délaissée (et histoire de maintenir en forme une partie d’entre nous, remercions le copain en Guzzi Norge qui nous a entraîné dans un démarrage à la poussette de première bourre, le démarreur ayant temporairement décidé de pointer aux abonnés absents).

De tours en détours, de circonvolutions en routes improbables à même de rendre frappadingue le plus aguerri des GPS, on finit, après avoir traversé le Marais-Vernier, par se pauser à Vieux port, sous une chaleur étouffante et oubliée après tous ces mois de températures négatives, pour passer au plan B : la régalade des papilles.

Le cul dans l’herbe, sur du bois, du béton ou dans un pliant pour les plus raffinés d’entre nous, c’est le moment de sortir les pâtés, les chips, le sauciflard, les calendos, salades et gâteaux maison, et de profiter du bord de l’eau pour un bon moment de convivialité.

Entre les souvenirs de balades passées, les échanges typiquement « mécaniques », les présentations de ceux qui ne se connaissaient pas jusque là et autres débats sur l’actualité du moment, la pause du midi file à toute vitesse.

Lucas, le jeune padawan de l’équipe et sa 125 YBR (fraîchement équipé d’un pneu AR « monstrueux »touchant presque le bras oscillant) sera le premier à reprendre la route. L’amour l’appelle, et « à coeur vaillant rien d’impossible » pour aller satisfaire sa douce. J’apprendrai plus tard que le pauvre Lucas aura conclu cette balade en terminant son périple dans le cul d’une voiture ayant freiné un peu trop fort pour les réflexes émoussés de notre apprenti routard au long cours…. Courage grand, c’est le métier qui rentre. Heureusement pilote et machine n’ont, aux dernières nouvelles, pas eu grand chose de cassé.

C’est le moment que quelques uns choisissent pour quitter le cortège. Je suis de ceux là, devant moi aussi rejoindre ma dulcinée, dans le Calvados. Je regarde, appareil en main, repartir un après l’autre les équipages du jour, toujours escortés par un astre rougeoyant de tous ses feux.

Une pause café à la Mailleraye pour les rescapés, d’autres petites routes si typiques pour regagner Rouen, et voilà une belle journée de moto comme on les aime, qui se termine.

RV est pris pour les volontaires disponibles qui en redemandent, les 8 & 9 mai pour la sortie sur Lewarde (59) et son musée minier.

Merci à toutes et tous les présents pour leur bonne humeur, leur discipline et leur convivialité, et à Pascal pour s’être chargé de la préparation de cette belle virée.

Arno

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