Toujours soigner le relationnel !

je passe mon temps à le marteler : dans une assoce, la finalité c’est bien, mais le plus important, ça reste l’humain et la comm’…

 

bref, en ces mois d’hiver où l’activité moto est, pour nombre d’entre nous, réduite à sa portion congrue, faut pas mollir, et s’évertuer à maintenir à un niveau optimum, les liens tissés entre membres de l’antenne 76.

C’est donc en partant sur le postulat qu’il était hors de question de rester à traîner à la maison en ce dimanche de la fin février, que je motive le Choupi à sortir un de ses destriers, afin de nous rendre céans en terres Dieppoises, en vue d’y retrouver notre webmaster, l’ami Carotte et sa doulce, dans leur petit nid d’amour.

Après avoir tracé l’incontournable itinéraire BIS pour gagner la contrée de la pêche à la coquille, et englouti l’inévitable viennoiserie Choupinesque (ne nous méprenons pas, il ne s’agit là que d’un croissant pur beurre en bonne et due forme ! ), nous enfourchons 1200 RT et Stelvio pour tirer des bords dans la campagne seino-marine.

Ah, on fait pas au plus court, et les routes sont – comme de tradition – étroites et crottées à souhait !

Les options retenues me plaisent bien, et plus on progresse, plus je me dis qu’il va falloir mettre à l’ordre du jour des futures balades, une petite sortie sur la côte via cet itinéraire à l’essai…

On finit, sans trop se perdre, par arriver à bon port. L’enclume XJResque de l’ami-nium étant garée en évidence devant le lupanar de ces messieurs-dames…

Le temps d’avaler un corps liquide, et direction le bord de mer pour du plus consistant.

on échoue à l’Adresse, une pizzeria en face du port.

Et là, le syndrome « tartiflette » refait son apparition.

Le motard doit être une espèce qui suggère la nutrition en quantité, car les gratins de pâtes et les pizzas sont de taille à empêcher notre fluet webmaster de s’envoler lors de la première-brise-sérieuse-sur-le-port venue…

Et d’ailleurs, le petit gars s’y attèle avec rigueur et application, désireux certainement d’arriver enfin à caler son enclume (à coups de ventre posé sur le réservoir, à défaut de muscles adaptés…) rétive.

Madame est circonspecte… Parviendra-t-il à mettre à mort le gratin de pâtes rebelles ???

Pendant ce temps là, El Choupi’ est en train de régler son compte, sans rien dire, à une pizza américaine de belle facture…

Pour faire couler tout ça, nous dissertons avec nos hôtes de la vie Dieppoise et de ses caractéristiques. ils nous racontent leurs souvenirs (tout du moins ce qu’il en reste après évaporation des brumes alcoolisées chez notre forgeron amateur) de leur existence passée en ces lieux.

on casse bien évidemment (surtout lui, faut dire la vérité) un max de sucre (du vrai, pas de la saccharine ou de l’aspartam) sur les autres responsables de la comm’ réseaux sociaux de la fédé 76, j’ai nommé Hot’ doggy Dave, le routier mal embouché, et F classé X, le coureur de jupons le plus frénétique à l’ouest du Robec…

Tous deux furent bien évidemment conviés à cette petite sauterie, histoire de partager un peu de bonne humeur en une compagnie de qualité, mais, un a prétexté avoir cours de poney, et le second s’est soustrait en mettant en avant sa participation à un concours du plus grand nombre de tripes à la crème chantilly avalées…

Bref, comme l’a suggéré un anonyme éclairé, « ça sent les p’tites bites…. ».

 

mais on babille, on babille, et l’heure tourne. Les groupes de motos commencent à s’épaissir sur le parking à l’extérieur, et pour ceux qui ont encore de la place, il est temps de passer au dessert (nooooooon, merci ! pas pour moi. La tartiflette vimonastérienne d’il y a 15 jours m’a servi de leçon…).

Le café gourmand, il faut en convenir, n’a pas usurpé son nom.

Et Anya qui voulait sortir de table sur une touche « sucrée », en est quitte pour une bonne séance de rigolade.

Elle échafaude les projets les plus fous afin de ne point être contrainte à ingurgiter pareille quantité de nourriture. L’idée de dissimuler l’excédent dans son décolleté pourtant fort bien pourvu (bien fait FX, si t’aurais venu, t’aurais vu… t’aurais même pu…. manger en face ! ) afin de le rapporter à la maison, la caresse même (c’est torride d’un coup, là…), mais, faute de place disponible, elle devra se résoudre (elle demandera toutefois l’aide d’un ami) à avaler les opulentes victuailles…

Allez, on règle la douloureuse, et on s’empresse d’aller évacuer un peu de tout ça en faisant le tour du front de mer et de la rue principale. Petite balade à pieds qui nous permettra de croiser Gwen et Michael, vieilles connaissances de la Fédé, eux aussi en promenade sur leurs terres, et avec lesquelles on discutera avec plaisir.

Le temps de faire remarquer à Anya qu’à Dieppe ils incitent les célibataires du beau sexe à faire « leur marché sentimental » auprès de représentants de qualité…

… et déjà c’est l’heure d’un ultime selfie de groupe.

juste à temps pour échapper à la frénésie « des bisous, des bisous… » du maniaque de la galoche baveuse… On se précipite sans plus demander nos restes, sur nos montures et taillons par des voies un peu plus directes (et ensoleillées ! ) vers nos contrées civilisées et moins libidineuses…

Encore une belle journée de roulage et de rigolade.

merci à nos deux pêcheurs au long cours pour l’accueil et la bonne humeur.

Arno

(ps : le félon de chez Cassegrain a profité de cet épisode culinaire pour se soustraire le soir même à la dégustation de la blanquette de veau préparée amoureusement le matin par son Hildegarde de chérie… si ça sent pas la lopette aussi, ça…)

 

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